Nashoba
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Redécouvrez la Terre des années après le passage du Virus où les anciens Terriens essayent en vain de lutter contre l'inévitable.
 
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 Kley Madde dite la Marionnettiste

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2 participants
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Kley Madde
Mad fondatrice
Kley Madde


Messages : 195
Date d'inscription : 27/12/2011
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MessageSujet: Kley Madde dite la Marionnettiste   Kley Madde dite la Marionnettiste Icon_minitimeMar 21 Aoû - 20:06


Braquez les projecteurs sur...


Kley Madde dite la Marionnettiste Kley11

  • Nom : Madde

  • Prénom : Kley

  • Âge : 19 ans

  • Race : Nomade

  • Don de la Pierre de Larme:
    À travers mes yeux, vous vivrez une expérience tout du moins "déplaisante". Devenu ma marionnette, il suffira d'un mot de ma part pour que vous exécutiez toutes sortes de choses ridiculisantes, obscènes... Et pourquoi pas des choses tout à fait normales? Tout dépendra de mon état du moment. Heureusement pour mes pauvres victimes, la torture finit par s'achever lorsque je perds le contrôle au bout de quelques bonnes minutes... C'est fou comme c'est long une minute. Je crois qu'ils ne se souviennent de rien, ou du moins quelques lambeaux de souvenir qui se défilent lorsqu'on on est sur le point de les attraper.



Ca tourne pas rond dans ta tête !

On m'a demandé de vous renseigner sur ma Kley, déjà, première chose, ne pensez même pas à l'approcher, sinon j'vous fais partir en fumée. Aloooors, Kley est une personne très gentille, mais comme tout le monde, sa patience à des limites, et ces limites sont très vites atteintes, vaut mieux faire ce qu'elle demande très vite pour éviter de finir comme une merde au sol. Kley peut se montrer très sadique, mais sa ne dure jamais très longtemps et c'est assez... Soudain. De même, elle est passée maître dans l'art de changer de sujet, si elle ne veut pas en aborder un, il n'y a rien à faire, elle ne l'abordera pas. Et puis, comme toutes les femmes, elle est prise de sautes d'humeur assez fréquentes et inexpliquées. Mais la chose la plus importante dans son caractère vient de son Don. Elle déteste ne pas contrôler ce qui se déroule sous ses yeux, tout diriger à en négliger les obstacles ça c'est la vrai Kley.

Description de Kley Madde vue par Sei Nored

Et physiquement... Tu es comment ?

Je travaille au Cactus Assoiffé en tant que serveuse. Ce travail très prisé m'est envié de beaucoup de personnes sûrement parce c'est le premier auquel on pense lorsqu'on est dans le besoin. Je ne peux pas me décrire physiquement sinon ça paraîtrait un peu... Déplacé. Lorsque je me regarde dans un miroir je ne vois que ce que j'ai contemplé depuis ma naissance et il m'est impossible de déterminer si je suis belle, laide, bizarre... À vrai dire, je ne regarde jamais vraiment, d'après moi c'est en se regardant de trop près que l'on commence à complexer. Du peu que je connaisse je peux juste dire que je suis agréable. Je m'appuie juste sur les sifflements que poussent les personnes venues boire un coup à l'auberge de mon patron, mais comme dit plus tôt, ils sont venus boire. J'ai des cheveux bruns raides me tombant un peu plus bas que les omoplates, je m'amuse souvent à les natter ou à mettre de petits objets dedans. Ma mère le faisait souvent. Dans mes périples, j'ai toujours arboré une tenue faite d'amples tissus retenus à la taille, aux bras et aux cuisses par des bandes serrées. Ca constitue mon habit de voyage, celui de travail lui est tout autre.
Vers l’âge de quinze ans, on me tatoua trois marques. L’une était celle de mon peuple, un simple trait, comme un brassard enserrant l’avant-bras. Une autre, celle de ma tribu : un point entouré d’un cercle gras avec différents cônes qui en partaient comme les rayons du créateur. Moi, ça me faisait toujours penser à un soleil, me rappelant notre désert. Celui-là était placé dans ma nuque. Le troisième, celui de Chercheur, est une simple Pierre de Larme placée en bas de mon dos. Cet endroit me rappelle à chaque fois qu’il ne faut pas que je me concentre sur un seul point mais que je devais chercher à 360° car les Pierres pouvaient très bien se trouver dans mon dos.

Au plus profond de toi... Raconte-nous ce qui t'as marqué et que tu refoules tant

J’étais encore petite, on me raconte souvent cette histoire, celle d’une de mes disparition soudaine.
C’était par un matin glacial, chose assez peu commune dans notre désert. Pourquoi « notre » ? Parce que je le considérais comme tel, on ne croisait jamais d’autres personnes à fouiller les dunes à la recherche de Pierres. On y était seul et enfermé sur soi-même et lorsque je n’arpentais pas les replis de sable et de roche du désert, j’arpentais les grandes questions qui avaient marqué pour le moment ma courte vie dont la plupart commençaient par un grand « Pourquoi ». Le « Comment » , lui, ne m’a jamais fasciné. Les choses sont comme elles sont et bien que je savais que cet esprit pragmatique ne m’amènerait pas vers un futur de scientifique, je m’en contentais et prenais les choses comme elles venaient. La plupart du temps.

Donc, par cette matinée glaciale, ma mère était occupée à tenir les rênes des Brums de la tête de colonne, ces grandes bêtes de trait semi reptiles. Quant à mon père, il devait être quelque part à vadrouiller dans les environs en quête d’un rassemblement de cactus fontaine. Moi, et bien moi, j’avais disparu. Je devais avoir quoi... Onze ans ? La plupart des enfants de cet âge suivaient les chariots à la trace. Il fut un temps peut être où ils auraient été plus guillerets mais les nombreuses créatures hostiles qui avaient fait leur apparition dans notre désert depuis avaient forcé les jeunes à voir leur enthousiasme à la baisse. Pas moi, les créatures ne me faisaient pas peur. J’étais grande, forte et je maniais mon corps comme la lame d’un escrimeur émérite. Du moins je le croyais, on s’est tous cru plus fort que ce qu’on était à un moment ou à un autre de sa vie. Au-dessus du chariot, une ombre dense avait une seconde voilée le soleil, le temps que ma mère se souvienne que le danger était constamment présent comme une vieille amie à nos côtés et se retourne pour voir si je n’étais pas toujours endormie derrière elle. J’imaginais sans peine la petite ride d’inquiétude qui s’était formée au dessus de son arcade sourcilière lorsqu’elle avait aperçu la minuscule couchette vide. Remarque, espérer que je ne sois pas partie en douce était une pensée d’une douce innocence et un rien optimiste. Une nuit entière à me rouler les pouces dans le grand brouhaha des roues qui tournent... Non tout compte fait c’était une pensée idiote, mais bon, on ne change pas sa mère.

Il paraîtrait qu’elle ait commencé à s’affoler sérieusement mais encore une fois, on ne peut rien y changer, toutefois je regrette de ne pas avoir été présente à l’époque pour voir la scène qui devait certainement être des plus comiques. L’ombre dans le ciel n’étant qu’un petit nuage (des plus rares dans l’immensité bleue notre bloc), son inquiétude première repassait entièrement sur ma disparition. Pour le moment, les autres membres de la tribu avaient les yeux fixés au ciel, vous n’imaginez pas ce qu’un nuage pouvait être rare ! Une disparition mystérieuse de la petite Madde, beaucoup moins. Ma mère avait mis ses mains en porte-voix et s’égosillait depuis dix bonne minutes quand mon père est arrivé, alerté par ses appels. Ils ont cherché, tous, la petite Kley qui s’était évanouie dans la nature. Il paraîtrait que dans ce domaine, je n’avais pas d’égal. Quelques secondes d’inattention suffisaient pour que je disparaisse de la vue de tous. Cependant, jamais je n’étais partie si longtemps, même les plus bonnes blagues ont une fin et je n’aimais pas réellement voir ma mère paniquer peu à peu. La culpabilité, c’était elle qui me forçait à me montrer à chaque fois. Mais pas là, là je ne revenais pas.
Ce n’est qu’à la tombée de la nuit, quand les cris de bêtes ont commencé à retentir dans les plaines crépusculaires qu’on me mit enfin la main dessus. Au bas d’une falaise, lovée dans une grande touffe d’herbe, je dormais comme un loir, les poings et les yeux fermés.

Ceux de ma tribu aiment à raconter cette histoire, peut être parce que le fait que la petite Madde ait enfin succombé au sommeil les fait rire. Tout ce qui sort de l’ordinaire alimente les conversations pendant plusieurs années. Hélas, s’ils savaient ce qui s’est réellement passé... Désormais âgée de vingt-trois ans, je ne garde que quelques brides de souvenir de mon enfance mais ce passage-ci, à onze ans a marqué ma vie car elle l’a changé durablement. Je me souviens de ce matin glacial dans notre désert. Oui je m’en souviens avec la silhouette ombrée de ma mère devant moi qui dirigeait les Brums et mon père absent de ma vue. Quand je me suis levée et que, comme une ombre je suis partie de la caravane sans que personne ne me voie, cachée derrière une butte. Après c’est un grand vide, mais j’arrive bien à reformer ma déambulation dans notre désert. À cet âge, je voulais faire comme les héros de notre tribu. Chacun avait un rôle bien précis, on les scindait en deux groupes : ceux qui restaient dans la caravane, à l’arrière à s’occuper des tâches la plupart ménagères et l’autre, ceux qui sondaient les environs à la recherche de plantes ou d’animaux qui puissent assurer notre subsistance. Parmi eux, il y avait les chercheurs de Pierres de Larme. Ces Pierres étaient devenues de plus en plus rarissimes, mais puisque la plupart du temps, en tant que bons nomades, on passait à des endroits inexplorés, on se devait de chercher ces joyaux. La survie de notre planète, voilà ce qui m’inspirait. Je ne savais pas que les pierres dans leur état liquide pouvaient procurer quelque chose de... Spécial à celui qui les absorbait mais sûrement que d’autres étaient au courant et c’était probablement cela qui motivait leurs recherches. À onze ans, je pensais que les Chercheurs de Pierres étaient des héros qui mettaient leur vie en danger pour éviter que notre planète et ses habitants tombent en cendres. En fait, ce n’était dictée que par l’envie de plus avoir encore et encore. L’envie d’être plus puissant, de supplanter les autres. Si j’avais su, je ne les aurais pas autant vénérés bien sûr, mais une petite fille innocente ne peut pas comprendre la noirceur qui a pénétré le cœur des grands. « Chercheur de Pierre » : un rang qui sonnait à mes oreilles comme un carillon divin. Un glas qui avait écho dans mon âme. C’était une certitude : plus tard je rejoindrai ces héros et si je devenais assez forte, je passerai le portail. Tout ça avec comme but de sauver l’humanité. Ha quelle magnifique innocence quand j’y repense ! Désormais, il m’arrive de plus en plus à penser que le Virus est là pour détruire les hommes : ces choses viles qui ne méritent pas la vie que leur a donné le créateur et que celui ci lui même a lâché sur notre monde.

C’est toutefois ainsi que je me suis enfuie une fois de plus de la protection maternelle de la caravane. J’imaginais déjà leurs têtes si j’arrivais à trouver une Pierre. Moi, la petite Kley Madde ! Une héroïne dès son plus jeune âge qui œuvre pour la victoire sur le Virus de Cendre. C’est dans cet esprit chercheur de gloire que je vis la caverne dans la falaise. Une lueur bleue irréelle tapissait ses murs. Je m’étais approchée, intriguée. La source de lumière provenait du fond de la grotte, n’écoutant que mon courage de petite héroïne, je m’étais avancée. C’est alors que je vis, tout un petit lac intérieur alimenté par de petites coulées bleuâtres qui provenaient d’au-dessus. La lumière était tellement vive que je dus mettre une main devant mes yeux pour protéger mes rétines le temps qu’elle se fasse à la clarté. Je m’agenouillai devant et baissai ma main avant de relever en grand mes paupières.
L’Oasis caché. Ce nom était apparu distinctement dans ma tête, il me paraissait que c’était celui le plus approprié à un endroit si étrange. Une bouffée de chaleur me prit soudain, le souffle coupé par le choc de température, je tendis la main intuitivement vers l’eau lumineuse. Elle était fraîche, juste ce qu’il fallait. Je ne pouvais plus décrocher mon regard des remous paresseux qui ondulaient à la surface sans pourtant qu’il y ait une once de vent. J’étais comme hypnotisée par cette lumière. Dans cette situation, mon sixième sens aurait dû m’avertir d’un danger, comme il l’avait si fidèlement fait pendant ces onze années, mais il se taisait, remplacé par une douce torpeur mêlée à un grand sentiment d’apaisement. Voilà, ici je ne craignais plus rien. C’était mon sanctuaire.

Je me penchai un peu plus en avant, attirée par les tréfonds plus obscurs du petit lac. Mon souffle faisait remuer l’eau, comme un petit cratère sous ma bouche haletante. Me pencher, encore, encore... Sans que je sois apaisée de l’envie qui me prenait le cœur en étau. Cette envie qui disparut soudainement lorsque je perdis l’équilibre et tombai tête la première dans l’eau fraîche. La panique me prit, je ne savais pas nager ! Le lac était trop profond, j’allais me noyer. C’était trop bête. La rive me paressait si éloignée, mes membres engourdis par le froid refusaient peu à peu de se débattre. J’allais mourir, emportée bêtement dans la mort de la pire façon qui soit. Mes jambes m’entraînaient vers le fond, je pris une goulée d’air, la dernière je le savais avant de couler à pic. Je n’avais plus aucune chance, mes poumons se vidaient peu à peu de leurs dernières réserves et ce fond qui ne voulait pas venir ! Quand j’ouvrais les yeux je ne voyais que de l’eau azure tourbillonnante qui me frôlait les jambes me faisant frissonner. L’obscurité venait petit à petit recouvrir mes paupières. C’était donc ça mourir ? S’endormir dans le froid de la mort ? Je respirai soudainement et malgré moi le liquide glacé me fouaillant l’intérieur comme une multitude d’épines s’enfonçant dans mes entrailles. Levant les yeux, je vis à peine la séparation entre l’eau et l’air. Le plafond de la grotte semblait très lointain, comme un rêve que j’avais eu. Continuant à couler, je perdis connaissance.
Ca y est, j’étais morte.

La faucheuse avait frappé. J’étais libérée de mon corps et de ce monde cruellement dangereux. J’étais morte jeune... J’avais à peine eut le temps de vivre. C’était injuste en un sens, mais peut être que le Créateur avait voulu me préserver des horreurs qui vivaient dans ce monde. Oui, j’étais morte. Je ne pensais pas qu’on puisse continuer à penser dans la mort, et encore moins avoir l’impression de reposer dans de l’herbe. Tiens, maintenant je me faisais ballotter à droite et à gauche. Ce balancement régulier me faisait penser à des pas, comme lorsqu’on me portait quand j’étais vivante. D’un côté ça m’apaisait, même dans la mort le Créateur arrivait à me donner l’impression de continuer à vivre.
... Étais-je bien morte ? Cette question bien qu’elle me sembla stupide pouvait se révéler l’être un peu moins si on y réfléchissait un instant. En effet : je ne me souvenais pas d’avoir vu une banshee près de moi avant de mourir. Les Banshees... Je détestais en voir. Je n’en avais aperçu alors qu’une seule, quand un membre de la caravane était malade. Il avait décédé peu après. Une banshee, l’annonciatrice de la mort, une envoyée de la Faucheuse.
Si je n’en avais pas vu une je ne pouvais pas être morte. C’était une certitude. J’étais donc... Vivante.
Au même instant une foule de sentiment se pressèrent autour de moi. Alors que lorsque je pensais être décédée je ne ressentais qu’un grand vide avec de vagues sentiments désormais je me sentais... Vivante. Le Créateur m’avait ramené à la vie. J’avais quelque chose d’important à faire en ce monde et même si pour le moment ça me dépassait, je ne pouvais pas me défiler, si j’avais réellement quelque chose à accomplir, je m’acquitterais de ma tâche.
C’est à ce moment que j’ouvris les yeux, j’étais dans la caravane, on m’avait ramené. Dans un soupir de soulagement je balançai ma tête en arrière et fermai les yeux, prête à faire de nouveaux songes.

Ressuscitée, un devoir sacré... J’en étais alors convaincue. Bien entendu, désormais je pense autrement. Je ne suis jamais morte. Certes, je me suis noyée, mais ça n’a rien à voir. Je sais désormais que dans les eaux de l’Oasis caché se trouve une infime partie de Pierre de Larme dans son état liquide. En l’ingérant je me suis approprié le pouvoir qui est mien. Cependant je ne sais toujours pas comment je me suis retrouvée dans mon coussin de feuilles, à l’endroit même où cherchait ma tribu pourtant très loin de la caverne. Ma tribu... Ils n’ont jamais su ce qui s’était réellement passé et je ne comptais pas le leur révéler. Les Chercheurs du clan risquaient de partir à la recherche de mon sanctuaire. Ils ne méritaient pas le don de la Pierre. Ce n’était pas par envie d’être une privilégiée que j’agis comme cela mais plutôt parce qu’au plus profond de moi, je sentais comme un pacte qui s’était lié avec les eaux de l’Oasis caché. Il m’avait appelé à lui, il ferait de même avec quelqu’un d’autre si l’envie l’en prenait mais je ne voulais pas mettre en danger qui que ce soit, j’avais trop peur des conséquences.
J’ai changé d’avis pour mon soit disant retour à la vie mais pour le devoir sacré par contre, c’est une certitude qui ne m’a jamais quitté mais elle s’est quelque peu déformée : tout le monde a un devoir à accomplir. Un berger se doit de faire son travail même s’il est dévalorisant car il reste à l’écart de toute civilisation, il assure la survie d’autres personnes. Le monde est une machine à qui il faut tous les engrenages nécessaires pour fonctionner. Même le plus petit, le plus insignifiant est aussi important qu’un grand. Moi, et bien moi aussi je suis un engrenage. Ma mission, elle peut être importante, elle peut être insignifiante, et bien je m’en acquitterai sans dire un mot. Il serait trop facile de mourir avant d’avoir mené à bien ma tâche. Et désormais, il ne me reste qu’à trouver sa nature.

En grandissant, je suis devenue Chercheur. Mon grand rêve enfin réalité. Vers l’âge de quinze ans, on me tatoua les trois marques qui me concernaient : une pour mon peuple, une pour ma tribu et une pour mon rang de Chercheur. Passé cet âge, on me considérait comme une adulte.

Désormais maîtresse de mon destin, je ne perdis pas de temps et quittai la tribu qui m’avait vu naître et grandir pour partir vers l’inconnu. Tout d’abord, j’allai à Loucaty, le point de rassemblement des nomades. On ne peut pas vraiment dire que c’est une cité car personne n’y reste jamais très longtemps. C’est un immense lieu de passage où se retrouve toujours des milliers de personnes pour se reposer un peu après des années à arpenter les déserts. Je me souvenais juste d’une fois où j’y étais venue avec ma tribu et les bruits habituels de ce point de rassemblement n’avaient jamais quitté ma mémoire.
C'était surtout là bas que je l'ai connu. Petite, lors des rassemblements qui se passaient une fois tous les six mois au minimum à Loucaty, je croisais un garçon de mon âge nommé Sei. Il faisait parti d'une tribu sillonnant un territoire voisin du notre. De lui je me souviens de presque rien, juste de son sourire et des bons moments qu'on avait passé ensemble à nous amuser dans les ruelles étroites de Loucaty alors âgés de moins de dix ans. Et un jour, à un rassemblement, je ne le vis pas et pas plus depuis.
Bref, dans cette immense cité du perpétuel mouvement j'ai évolué. J'avais comme intention de m'acheter un cheval afin d'atteindre plus vite mon but qui était bien entendu Al'Akeim. Je me suis cependant vite fait ramener à la réalité, j'allais devoir travailler pour me l'offrir ce cheval. J'étais une bonne marcheuse mais pour traverser le désert qui séparait Loucaty de la porte d'embarquement des zeppelins j'allais devoir me trouver un cheval au minimum. J'aurais put m'en passer mais pour cela il aurait fallu que je sois accompagnée par un habitué de la marche comme moi et tous ceux qui répondaient à ces critères faisaient partis de ma tribu.
Je cherchai longtemps, demandant à tous les établissements que je croisais si ils n'avaient pas besoin d'un employé en plus. Et un jour enfin, je trouvai où j'allais pouvoir me faire un peu d'argent.
On appelait cet endroit le Cactus Assoiffé.



Dévoiles toi, on ne demande que ça!




  • Et sinon, on t'appelle comment?
    Hey! I'm a Banana!

  • Comment avez vous connu le forum?
    Je déteste répondre à mes questions de fin... Vous n'aurez donc que trois petits points mystérieux : ...

  • Vous êtes... Grand?
    Héhéhé immeeeeense

  • On accepte toutes les idée, lâchez vous!
    Tagadatsointsoin twiliii'PIP Bloup,
    BzzzPAF !
    Merci.



Dernière édition par Kley Madde le Lun 27 Aoû - 12:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Kley Madde dite la Marionnettiste   Kley Madde dite la Marionnettiste Icon_minitimeMer 22 Aoû - 21:25

Validée ma Chérie

Et tu me dois 5 semaines de servitudes pour le Caractère que je t'ai écrit =D
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Kley Madde
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Kley Madde


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MessageSujet: Re: Kley Madde dite la Marionnettiste   Kley Madde dite la Marionnettiste Icon_minitimeMer 22 Aoû - 21:31

Chuuut ils vont comprendre que j'ai rien foutu pour le caractère!
Bon, ok pour les 5 semaines de servitude mais je sens qu'elles vont se raccourcir subitement Batte
>Merci (encore)


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MessageSujet: Re: Kley Madde dite la Marionnettiste   Kley Madde dite la Marionnettiste Icon_minitime

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