Répertoire des Quatre

Les nomades sont les humains coincés sur le bloc de l’Été lors de la dislocation. Les saisons ne passant plus normalement, l'été en seul dominant, la sécheresse arriva vite. Les plantes moururent pour laisser la place à d'autres adaptés à la chaleur laissant souvent des grandes étendues désertiques. La moitié du bloc de l'été est de la mer, l'autre n'est qu'un immense territoire sec. Au début, les humains tentèrent de rester sédentaires mais la nature était devenue agressive et les tempête se faisaient de plus en plus nombreuses. De plus, ce bloc est celui le plus touché par le Virus ce qui explique les étendues grises de cendre que l'on croise souvent. Il y eu tant de morts à cause de la maladie de Cendre qu'il y eut vite une véritable ruée vers les Pierres de Larme, le seul médicament capable d'immuniser contre le rongeur gris. Il n'y avait plus de solidarité, c'était chacun pour soi. Les humains se divisèrent donc en de nombreuses tribus nomades, utilisant des tatouages pour marquer leur appartenance. Plusieurs de ces clans étaient réunis pour glorifier un Dieu quelconque et ces oppositions d'idées amenèrent vite des guerres de clan ce qui les fit se détester encore plus.
Dans chaque tribu, chaque individu avait une tâche précise. Certains devaient s'occuper des tâches ménagères, d'autres s'occupaient de l'alimentation et les derniers eux, passaient leur temps loin des autres à fouiller les alentours en quête de Pierres de Larme, symbole de pouvoir et de domination. Hélas elles sont incroyablement rares...

Les Nomades croient souvent en un Dieu voire à plusieurs. Ils sont solidaires qu'avec les personnes de leur tribu et la plupart méprisent ceux qui n'ont pas les mêmes points de vue qu'eux.
Cependant, ce sont des incroyables fêtards et les nuits entre leurs caravanes se transforment vite en fêtes improvisées autour du feu. Les Nomades se reconnaissent aux bandes de tissus qu'ils enroulent autour de leurs membres pour se protéger du soleil. Marcheurs dans l'âme, ils ne se plaignent jamais et c'est plutôt avec un bon enthousiasme, même à bout de force, qu'ils reprennent l'aventure.
A l'âge de quinze-seize ans ils font tatouer aux personnes de leur tribu des tatouages. Un est pour l'appartenance au groupe des nomades, un pour la tribu et un pour le rang. Car dans toutes les tribus, chaque personne a un travail bien particulier: cuisiniers, chasseurs, gardiens de caravane, meneurs, chercheurs... Aussi, parfois ils organisent des épreuves de courage ritualisées pour voir quel enfant est le plus solide pour la suite. En principe on en attend beaucoup des personnes de la lignée du meneur et durant cette cérémonie ils ont beaucoup de pression sur les épaules.

Les elfes étaient au départ les humains coincés sur le bloc du Printemps. Conscients d'avoir eu la chance de tomber sur la partie du monde la plus agréable et la moins touchée par le Virus, ils finirent par quasiment culpabiliser d'avoir eut la chance d'être sur ce bloc au moment de la dislocation. Ils installèrent des autels pour les "condamnés" des autres blocs, notamment ceux de l'hiver et de l'été. Peu à peu ils allèrent prier tous les jours, tous les matins et tous les soirs au moins une heure à chaque fois. Ils ne pensaient jamais à eux mais se lamentaient que sur le malheur de leurs compatriotes coincés sur des territoires hostiles...
Ils remarquèrent à peine l'apparition de créatures mystérieuses rôdants dans leurs forêts. Les morts se multipliaient, les gens commencèrent peu à peu à craindre les bois. Lorsqu'un jour, un arbre gigantesque fit son apparition dans la forêt, immense et imposant. Les humains ne virent que son feuillage qui sortait de la ligne crée par tous les autres et de loin. Quelques volontaires allèrent retrouver cette anomalie de la nature. Ils trouvèrent un immense chêne aux ramifications innombrables. Dans son ombre reposante, pleins d'animaux étaient venus trouver refuge. Restant avec eux quelques jours, les humains comprirent pourquoi. Les nouvelles bêtes n'osaient pas s'approcher de l'Arbre Maître comme ils l'avaient ainsi baptisé. Un jour, un animal de cendre avait tenté tout de même et alors, sortant de terre, une immense racine vive et agile s'empara de l'imprudent avant de l'étouffer comme un serpent. Ces bêtes issues d'une nouvelle évolution du Virus étaient impuissantes contre cette force de la nature, les humains décidèrent de s'allier à lui. Un humain nommé Sadlim fut le messager et entrant en communion avec l'Arbre Maïtre, ils fondèrent le Pacte. C'est ainsi que les Humains contenus sur le bloc du Printemps devinrent des Elfes et depuis cette union, ils se battent sans relâche contre le virus, fiers défenseurs de tout ce que la mère nature a touché.
La transformation étant bien loin du présent, on a tout oublié de son avènement. Cette légende est donc la piste la plus solide que l'on ait, elle reste toutefois qu'une légende...

Les Elfes Printaniers sont de grands altruistes, prêts à tout pour défendre les autres. Ils se considèrent eux même comme des boucliers contre le malheur. Ce sont des sorte de Protecteurs robustes et agiles. Il court une phrase qui dit qu'on ne sera jamais plus protégé qu'en ayant un elfe printanier en ami. Dès leur plus jeune âge, ils sont formatés pour être de valeureux escrimeurs rusés. À ce qu'on pourrait croire aux premiers abords, les elfes printaniers ne sont pas fragiles. Ce n'est pas parce qu'on a tout dans son être de délicat qu'on l'est soi-même, après tout l'habit ne fait pas le moine.

Les Elfes Sombres ont quant à eux une histoire un peu plus banale. Lorsqu'ils ont su que la planète avait été ravagée à cause de la technologie ils ont arrêté petit à petit d'utiliser toutes les installations et au fil du temps ils ont régressé. Désormais ils vivent comme leurs lointains ancêtres, plus en contact avec la nature que jamais dans l'histoire cependant.
Les bêtes de cendres sévissants autant sur ce bloc que sur celui du printemps si ce n'est plus, ils décidèrent d'aller habiter dans les arbres qu'ils respectaient de plus en plus. C'était une manière de se protéger mais aussi d'être plus proche de la béatitude ressentie lorsqu'ils étaient près des ces choses à écorce. Chaque village perché a ses protecteurs, prêts à tout pour défendre leurs cabanes de bois. L'importance d'un individu se voit par rapport à la distance sur le tronc. Plus une personne est proche de la cime plus elle a d'influence.

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